Gourmandises indiennes d'une confinée- Pommes de terre à la noix de coco grillée
Je poursuis mes expériences et les étapes indiennes de Hilde avec mon fameux petit livre "L'Inde en 4 ingrédients" de Sandra Salmandjee, dont les recettes ne me déçoivent jamais :)
Cette semaine, j'ai tenté les pommes de terre à la noix de coco : l'association des deux m'intriguait beaucoup. Sans surprise, enfin si quand même un peu, c'est excellent ! Ne fuyez pas, vous allez voir. Faut prendre des risques -culinaires- dans la vie. Je vous jure que les patates au coco, c'est très bon, parole de confinée.
Pour cette recette étrange et savoureuse, il faut :
- des pommes de terre à chair ferme (5 ou 6)
- de la noix de coco râpée (30g, j'en ai mis seulement 20)
- 1 cuillère à soupe de graines de moutarde
-1 cuillère à café de curcuma
Le petit plus : une poignée de petits pois frais ou surgelés, qui donnent du goût et de la couleur au plat.
Faites cuire les pommes de terre coupées en quatre dans l'eau bouillante (micro-ondes pour moi)
Faites griller à sec la noix de coco dans une sauteuse, lorsqu'elle brunit, réservez-la.
Faites chauffer 2 cuillères d'huile neutre dans la même sauteuse et faites frire les graines de moutarde deux ou trois minutes...
Là, je vous recommande de faire très attention ! Les graines de moutarde sautent de partout, de vraies sauterelles ! En une seconde, ma cuisine et mes cheveux étaient couverts de graines de moutarde, une horreur ! Pire que du pop-corn ! Donc, pensez à mettre un couvercle sur la sauteuse.
(J'aurais bien aimé une petite mention dans le livre... on peut se brûler avec ce genre de choses et si mon fils avait été à côté de moi à ce moment là, j'aurais apprécié moyen... S'il vous plaît ne me dites pas "ben oui les graines de moutarde ça saute, fallait y penser" parce qu'on ne fait pas griller des graines de moutarde tous les jours, en tout cas, chez moi, cette activité est aussi rarissime que la peinture sur soie, chez vous aussi je suis sûre. Bref, ça m'a énervée)
Ensuite (après avoir débarrassé vos cheveux et la cuisine, sol, plan de travail, table, chaises, robot etc des graines de moutarde sauteuses) vous ajoutez le curcuma aux quelques graines qui restent dans la marmite, les pommes de terre avec un peu d'eau de cuisson et vous couvrez. Laissez cuire à feu doux 10 min. A ce moment-là, vous pouvez mettre les petits pois (précuits) si vous voulez.
Mélangez soigneusement la noix de coco grillée aux pommes de terre. La noix de coco grillée, on dirait de la chapelure parfumée. Le goût est assez délicat, présent, mais pas trop.
Servez.
Je vous avais dit que c'était bon ! C'est kikavé raison? :))))
Avec cette recette, je participe aux étapes indiennes de Hilde
Les autres recettes des copines chez Syl :)
BON DIMANCHE !
Leurs enfants après eux- Nicolas Mathieu
"Les médecins ici étaient complaisants. Toute la vallée était en soins palliatifs, quelque part."
Heillange, dans l'Est de la France, au début des années 90.
Anthony, son cousin, Hacine, Stéphanie, Clem, Vanessa... sont jeunes et désoeuvrés, en mal d'amour et de perspectives. Ils veulent s'échapper d'une région minée par la crise et surtout s'affranchir du modèle de leurs parents, petits bourgeois raisonnables, chômeurs alcooliques, ouvriers sans ambition... Des ambitions, Anthony et les autres n'en manquent pas : de l'argent, du sexe, des rêves d'une vie grisante hors les murs, mais l'atavisme social, plombant comme un ciel lorrain, semble vouloir les clouer sur la ligne de départ...
J'ai une drôle d'histoire avec ce livre, commencé l'an dernier et abandonné, très vite rafraîchie par les récits de courses à moto, l'alcool à flots, la drogue, la grisaille à toutes les pages... Pas pour moi ce livre, surtout que la période n'était pas propice. Je m'étais même demandée, avec une évidente mauvaise foi, puisque je n'avais pas souhaité aller plus loin que les trente premières pages, pourquoi le Goncourt??
Ce conf' de m... me pousse à rouvrir des ouvrages planqués dans des coins, sous des piles, abandonnés, dont la lecture a été remise à plus tard ou qui se sont perdus au milieu de 200 autres dans ma liseuse.
J'ai vraiment bien fait de redonner une chance à Nicolas Mathieu parce que "Leurs enfants après eux" (titre sublime qui donne le ton) est tout simplement formidable. Voilà un grand roman de moeurs et de caractères, avec des personnages vivants à l'extrême -dans tous les sens du terme, ils sont VI-VANTS-tout à la fois antipathiques et attachants, dont on suit la destinée (sur quatre étés) avec beaucoup de curiosité et bien peu d'espoir. Tout au long des quatre cents et quelques pages, ils se débattent, nos héros, prennent des chemins de traverse, testent tout, veulent tout, et obtiennent finalement bien peu... Alors oui, ce roman est sombre et peu engageant, mais c'est un vrai coup de maître, parce qu'il est juste, humain, sensible et fort, sans concession. L'écriture de Nicolas Mathieu est puissante, d'un réalisme cru. Il réussit le tour de force de ne pas parler comme ses personnages (réflexion très juste d'une chroniqueuse du Masque et la Plume) et ce décalage lui permet de les surplomber, de s'en détacher pour mieux les décrire, tout en leur témoignant une profonde empathie, que l'on sent vibrer à chaque ligne. Je ne sais pas comment il réussit cela, ce jeune auteur, mais c'est tout à fait remarquable.
J'ai adoré, vraiment adoré ce livre.
"Anthony détestait la famille. Elle ne promettait qu'un enfer de reconduction sans but ni fin. Lui ferait des voyages et des miracles. Il s'autoriserait des choses; il ne savait pas quoi au juste."
Gourmandises de deux confinées- Macaronis/ penne au ragoût de Cyril Lignac
Aujourd'hui, c'est cuisine festive chez les marmitonnes ! Là, vous allez me dire "et toi tu nous proposes des pâtes?" en ricanant, je vous vois.
Pas la peine de ricaner, j'assume le caractère festif des pâtes. Comfort food, bien chaudes, pleines de sauce et de fromage, les pâtes sont nos amies pour la vie (comme les produits laitiers, vous vous souvenez de la pub?). Et puis les conditions dans lesquelles ces pâtes ont été réalisées sont elles aussi très festives, on s'est bien marrées, avec ma copine Marion, de cette opération "cuisinons ensemble à distance" inspirée par Cyril Lignac qu'on regarde tous les soirs à 18h45 pour critiquer le gras la crème les invités qui ne savent pas couper une échalote
Pour cela, on a choisi une délicieuse recette qui ne nécessite pas une quantité d'ingrédients difficiles à trouver et dont on peut facilement recycler les restes, en gratin par exemple : les pâtes au ragoût, à la tomate et à la mozarella.
Nous avons mis en route nos tablettes à 18h45 (on n'a pas fait le direct, on a programmé notre recette après qu'elle ait été proposée, la prochaine fois peut-être) et c'est parti !
Marion a utilisé des penne, moi des macaronis comme Cyril (j'en ai trouvées !) et mon amie toujours très soucieuse de sa ligne et d'introduire des légumes dans ses préparations ;)))) y a glissé des carottes (coupées en petits dés, précuites et hop dans la sauce)
Donc, voici la recette :
- 700 g de chair à saucisse ou viande hachée (viande hachée pour moi, j'en avais en stock dans mon congel)
- Huile d’olive
- 1 oignon
- 1 boîte de conserve de tomates pelées avec coulis de 450g (concassé de tomates pour moi)
- 320 g de macaroni secs ou de penne ou de coquillettes
- Gros sel et poivre ou piment d’Espelette
- 2 boules de mozzarella de 125 g ou autre fromage à pâte filée ou fromage frais (une seule boule pour moi, et deux auraient été mieux)
- 1 morceau de parmesan de 50 g ou parmesan râpé (pas mis car pas trouvé, en rupture de stock !)
- Herbes pour la cuisson du ragoût et pour la déco (basilic / origan / thym / laurier, j'ai trouvé du basilic)
Dans une sauteuse, versez un trait d’huile, quand elle est bien chaude, faites suer l'oignon coupé. Ajoutez la chair à saucisse ou le boeuf haché, écrasez bien pour que la viande se mélange et qu’elle cuise. Laissez cuire 8 à 10 minutes. Laissez évaporer l’eau naturelle. Assaisonnez de sel et poivre du moulin ou de piment d’Espelette selon le souhait.
Ajoutez les herbes au choix (basilic, thym, laurier, origan) puis la tomate, mélangez et laissez cuire à petite ébullition pendant 20 à 30 minutes. Attention que cela n’attache pas au fond.
Pendant que les macaronis cuisent, taillez la mozzarella en cubes (je l'ai un peu épongée). Gardez-la de côté.
La succession- Jean Paul Dubois
"Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n'existe pas de marche arrière".
Paul Katrakilis, médecin, est aussi joueur de pelote basque professionnel. Il vit à Miami et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne respire pas la joie de vivre. Il est l'héritier d'une famille totalement bizarre et dysfonctionnelle, dont les membres se suicident à qui mieux mieux... La mère, l'oncle, le père... et j'allais oublier le grand-père, qui a fui la Russie avec une lamelle de cerveau de Staline dont il fut le médecin...
C'est pas gai, tout ça, c'est même affreusement plombant. J'avais tellement adoré "Le cas Sneijder" que je me suis dit qu'un petit Jean-Paul Dubois, choisi au hasard, allait me remettre en selle et me faire du bien, parce que côté lecture, je rame un peu en ce moment. Làs ! Je suis sans doute tombée sur le mauvais livre... D'abord, la pelote basque et sa pratique, longuement développées dans le roman, ne m'intéressent pas le moins du monde, mais passons. Jean-Paul Dubois a bien réussi à me captiver avec des histoires d' ascenseurs... donc la pelote, why not.
Sauf que dans le cas présent, il y a la pelote basque, et il y a surtout de la tristesse, du désespoir, c'est long, c'est triste, c'est mortel, et je n'ai pas retrouvé cet humour si particulier qui m'avait énormément séduite dans "Le cas Sneijder", ce rire grinçant, mêlé à de la tendresse, de l'émotion, tout ça quoi. Rien de tel dans cette succession déprimante. Les livres se succèdent et ne se ressemblent pas ah ah ah... voilà.
J'ai donc été déçue, même si l'écriture de Jean-Paul Dubois est admirable -ça, ça ne change pas, il écrit, mais il écrit...comme il écrit cet homme.. .c'est fou- je me suis embêtée, j'ai trouvé ce Paul là bien pénible et peu sympathique alors que le Paul du "Cas Sneijder", je l'aurais épousé je crois.
Allez, c'est pas grave. Je l'ai terminé, ouf de ouf, je ne sais pas comment. Au suivant...
« Après-demain, 24 décembre, cela vous convient ? Alors, 11 heures au crématorium. C’est la meilleure heure. » Je n’ai jamais compris ce que cet employé des pompes funèbres entendait par là. Y avait-il vraiment une « meilleure heure » pour être réduit en cendres ? Cela avait-il un rapport avec la qualité de la combustion, plus efficace en fin de matinée ? L’excellence du public, l’affluence, des gens plus disponibles aux alentours de midi ? Le flux lacrymal, rechargé par une bonne nuit de sommeil, davantage apte à charrier des flots de chagrin ?
On allait donc mettre mon père au four à « la meilleure heure » pour un tarif de base. La mort, parfois, savait tenir son rang."
Gourmandises d'une confinée- Mijoté de porc au chorizo
Aujourd'hui, c'est l'Espagne qui est à l'honneur sur nos blogs. On pense fort à nos voisins espagnols si durement touchés par cette saloperie de virus...
Cette semaine, je me suis inspirée de Nad pour réaliser ce sauté mijoté -appelez-le comme vous voulez- de porc avec un bon chorizo de chez mon boucher et des poivrons (en bocal, je suis -presque- aveuglément les saisons et pour moi les poivrons frais, c'est l'été, quand on sera sortis et que tout ça sera derrière nous...)
Pour réaliser ce plat délicieux et qui nous a fait deux généreux repas (et une petite portion au congelo) il vous faut :
- 1,5 kg de sauté de porc (palette pour moi)
- 200 g de chorizo (une quinzaine de tranches pour moi, doux ou fort selon les goûts)
- 1 oignon
- 2 poivrons rouges (1 demi bocal pour moi)
- 2 gousses d'ail
- thym (pas mis)
- paprika fumé
- 20 cl de vin blanc
- 20 cl d'eau
- sel, poivre
J'ai réalisé cette recette de façon traditionnelle, je n'ai -toujours- pas le Cookeo qu'utilise Nad. Avant je le voulais maintenant je m'en fiche je veux juste sortir et rester en bonne santé tant pis pour le Cookeo Donc la cuisson fut longue. J'ai préparé tout ça la veille pour le lendemain midi et j'ai laissé cuire trois bonnes heures à feu très doux. La viande était merveilleusement fondante et parfumée, c'était extra.
Coupez la viande en cubes pas trop gros. Émincez l'oignon.
Placez la moitié de la viande et la moitié du chorizo dans la sauteuse et laissez dorer de tous les côtés. Retirez de la sauteuse et faites de même avec le reste de viande et de chorizo. Ajouter l'oignon, l'ail écrasé et les poivrons en bocal égouttés. Laissez dorer encore 2-3 min en mélangeant. Saupoudrez de thym séché si vous en avez, de paprika fumé (à doser selon les goûts, j'ai saupoudré, ça donne du caractère au plat mais point trop n'en faut), salez et poivrez. Versez le vin et l'eau. Laissez cuire longtemps, longtemps, sauf si vous avez un appareil de la mort qui tue, dans ce cas, allez voir comment Nad procède. (Ok c'est pas exactement le jaune du drapeau, c'est plus vert caca d'oie que jaune, on est d'accord, mais si je mets le jaune du drapeau, vous ne pourrez pas lire la recette, déjà que comme ça, c'est pas facile...)
J'ai accompagné mon plat de pommes de terre à l'eau la première fois et pour le second repas, d'un mélange de 5 céréales. Les pâtes, le riz, c'est bien aussi.
Bon dimanche !
Docteur Sleep- Stephen King
"Nous sommes tous des mourants. Le monde n'est qu'un hospice à ciel ouvert"
J'ai hâte de ne plus être confinée pour retrouver un rythme de lecture normal parce que là, c'est difficile de lire. Ben non, être confinée ne fait pas lire davantage, du moins en ce qui me concerne. Je me traîne un énorme pavé depuis presque quinze jours et en lisant dix pages par jour, je pense qu'à la fin du confinement c'est à dire à la fin de l'année 2020, j'aurai probablement terminé ma lecture...
Je cuisine bien plus que je ne lis. Je vais finir éléphantesque.
J'ai quand même lu avec un grand plaisir mais plus lentement que d'habitude, un bon gros King, dont l'envie est apparue brutalement. Souvent l'envie de King me prend paf ! comme ça, et il me faut le lire sur le champ. La période est tellement craignos, je pense que j'ai eu besoin de me fiche la trouille un bon coup pour réaliser que j'ai de la chance, en fait. De ne pas être un personnage d'un roman de King mais juste confinée chez moi jusqu'à la saint glinglin. C'est mieux, quand même.
Le roman raconte l'histoire de Danny Torrance, le gamin de "Shining" devenu adulte, obsédé par un passé pour le moins traumatisant et alcoolique au dernier degré. Danny travaille dans un hospice et accompagne les vieillards qui passent de vie à trépas, en utilisant son fameux don... Le Shining, c'est le don.
Si Danny est puissant, la jeune Abra l'est bien davantage (elle a quand même "vu" les attentats du 11 septembre alors qu'elle était encore un bébé !) et ce don qu'elle ne peut étouffer et qui lui fait voir des trucs impensables va lui attirer la haine féroce d'un groupe de dangereux cinglés qui se nourrissent du don comme les vampires avec le sang... heureusement Danny est là.
Mon résumé n'est pas à la hauteur d'un livre que j'ai trouvé très Kingien dans le bon sens du terme, alors que je redoutais la suite de Shining et que j'ai reculé longtemps... De bons personnages bien flippants mais aussi très attachants. Pas les mêmes, hein : Rose Claque est une horreur absolue, le mal incarné, mais Danny, la petite Abra, les parents etc, ils ont comme toujours chez King ce quelque chose qui fait qu'on les aime, qu'on se les représente instantanément -sacré talent pour bâtir un personnage en deux coups de cuillère à pot, le King... c'est pas nouveau mais moi ça m'épate toujours- et que lorsqu'on les quitte, à la fin du roman et après des péripéties toutes plus affreuses les unes que les autres, on a l'impression de laisser des copains. King a de la tendresse pour ses héros et elle est communicative. Et puis ça fait peur, c'est juste fou d'imagination (les méchants qui "cyclent," j'ai adoré), c'est King le King.
En période de conf', il faut lire King.
"Laissez-moi terminer par une petite mise en garde : quand vous circulerez sur les routes d’Amérique, méfiez-vous de ces Winnebago et Bounder.
On ne sait jamais qui peut se trouver à l’intérieur. Ni quoi."
Cuné m'avait donné envie il y 6 ans et en relisant son billet, l'envie impérieuse est revenue ! :)
Gourmandises d'une confinée- Cantuccini (biscuits) #Italie 2
Aujourd'hui, deux recettes :) A situation exceptionnelle...
Ces petits biscuits italiens me faisaient de l'oeil : ils sont simples à réaliser et nécessitent très peu d'ingrédients. Amandes, farine, oeufs. sucre. 4 ingrédients seulement, faciles à trouver, c'est le principe de ce petit livre. J'en ai toute une collection, je m'amuse bien. Japon, Inde, Italie, Portugal...
Ces cantuccini m'ont donné un peu de mal car la pâte est collante et molle et j'ai eu des difficultés (le mot est faible) à confectionner les boudins. J'ai dû rajouter un peu de farine et mis deux machins de pâte plus ou moins allongés sur ma plaque. Après, c'est facile.
J'explique.
Pour faire ces biscuits vous aurez besoin de :
- 250 g de farine (un peu plus pour moi, vu la mollesse de la pâte, mais attention je pense que si on en met trop, ça changera la texture du biscuit)
-1 sachet de levure chimique (la recette préconise de la farine à levure incorporée mais en ces temps compliqués, je n'ai même pas cherché ce truc là, j'ai mis un sachet et c'est tout)
-180 de sucre
-110 g d'amandes mondées
- 3 gros oeufs
Préchauffez le four à 180°C. Dans un grand saladier, mélangez tous les ingrédients et faites une boule. (bien molle et collante la boule) Divisez la boule molle et collante en deux tas dont vous ferez (ou essayerez de faire) des boudins réguliers. C'est impossible, alors jetez mettez vos boules comme vous pouvez sur la plaque et tentez d'en faire deux choses longues. J'y suis parvenue. Lavez-vous bien les mains qui seront gluantes et pleines de pâte...
Faites cuire ces deux choses longues 20 minutes. Au bout de ces 20 minutes, vous sortez votre plaque et vous prenez un couteau à pain. Vous tranchez (environ 1cm ) et vous remettez la plaque au four 30 minutes, sans oublier de baisser la température du four (Th 5/6 :160°C)
Vous sortez de nouveau votre plaque, vous attendez que ça refroidisse un peu et vous détachez les biscuits. Soyez patients car cette maudite pâte continue de coller au papier sulfurisé (je n'en revenais pas...) . Je pense qu'il faut attendre que les biscuits soient totalement refroidis mais nous on avait faim, c'était l'heure du goûter. Donc on n'a pas attendu.
Ces biscuits sont très bons, croquants mais pas du tout secs, et finalement assez jolis :)
Forza Italia !
Bon dimanche, le meilleur possible.
Gourmandises d'une confinée- Pâtes farcies aux épinards et chèvre Italie #1
Si je suis au ralenti concernant la lecture (quelques soucis de concentration...), je cuisine beaucoup. Il faut penser aux repas de tous les jours, et cela deux fois par jour. C'est un peu chronophage (dans la tête) mais ça occupe, ça évite de penser qu'on ne sortira plus jamais...
En ce dimanche consacré à l'Italie, ce beau pays ravagé par cette saleté de virus, je vous propose un mini hommage en forme de recette... ben oui, on fait ce qu'on peut et en ce moment on ne peut pas grand chose, ne vous moquez pas. On applaudit, on fait à manger, on rêve qu'on va sortir ...un jour
Donc hommage culinaire. Salé et sucré ( cf : cantuccini dans un autre billet publié ce jour)
La cuisine italienne est délicieuse, généreuse et réconfortante, à l'image de ces pâtes gourmandes, notre repas d'hier midi.
Elles sont farcies aux épinards et au fromage de chèvre frais. La recette est celle de Laurent Mariotte et comme toujours, elle est facile et excellente. Le seul truc que je n'ai pas compris, c'est l'ajout de radis roses dans la préparation. Comme j'en avais dans mon frigo, je les ai utilisés mais honnêtement, ça n'apporte rien. Ou alors peut-être que c'est moi qui n'ai pas su faire. Je pense qu'on peut s'en passer.
Pour un généreux- plat- de pâtes pour 3 personnes, il faut :
une quinzaine de conchiglioni (pâtes à farcir en forme de coquillage)
300 g d'épinards (sans doute un peu moins pour moi, j'avais congelé des épinards frais en petites portions avant le conf...)
Des radis roses
Un fromage de chèvre frais (P'tit B...)
une gousse d'ail
de la chapelure (ajout perso)
Un pot de pulpe tomates (et du laurier)
Faites cuire les pâtes selon les indications du paquet (12 min pour moi) égouttez-les, réservez-les. Faites revenir votre gousse d'ail émincée dans un peu d'huile, réservez. Faites revenir vos épinards à la poêle, ajoutez l'ail, et le fromage de chèvre émietté et les radis râpés. Mélangez, ajoutez du sel si vous voulez (le fromage de chèvre sale suffisamment je trouve) mettez de côté.
Quand vos pâtes sont cuites et égouttées, farcissez-les de la préparation avec une cuillère à café. Allez-y doucement, pour ne pas les déchirer. Avant, faites réchauffer la pulpe de tomates avec sa feuille de laurier quelques minutes. Versez cette sauce au fond du plat, déposez vos pâtes farcies par dessus. Ajoutez un peu de chapelure.
Mettez au four préchauffé à 220°C. Laurent M. dit 180°C, pour moi ce n'est pas assez. J'ai donc enfourné mes pâtes à four très chaud et j'ai baissé à 200°C ensuite. J'ai laissé le plat au four une vingtaine de minutes.
Un peu d'Italie dans nos assiettes et des souvenirs de petits séjours là bas...
Les marmitonnes m'ont suivie pour ce défi italien et ont préparé des pains ensoleillés comme le ciel de Toscane :) Retrouvez-les chez Syl :)
Journal de confinement- Wajdi Mouawad
En ce moment terrible qui voit fleurir les journaux de confinement des uns et des autres, je voudrais vous recommander celui de Wajdi Mouawad (en audio) qui m'a été conseillé par une amie. J'ai écouté 4 jours aujourd'hui (je rattrape mon retard) et je dois dire que c'est très très beau.
Alors si ça vous intéresse, voici le lien :
https://soundcloud.com/user-308301388/sets/journal-de-confinement
Bonne soirée à tous. Un traitement est paraît-il dans sa phase test, il y a de l'espoir. Peut-être qu'on va pouvoir sortir de chez nous, un jour.