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Aux Bouquins Garnis
5 avril 2012

"La Desdichada"- Carlos Fuentes

la-desdichada_couv L'autre jour, à la cantine, on parlait livres ( j'aime les pause-déjeuner où l'on évoque autre chose que les élèves...) et une collègue a mentionné Carlos Fuentes. Tiens, en voilà un que je ne connais pas. L'enthousiasme de la collègue étant communicatif, je décide de tenter l'aventure mais prudente, je choisis de commencer par un texte court dont le résumé me paraît alléchant :" la Desdichada" ("la malheureuse")

Deux étudiants sont fascinés par un mannequin au regard triste, croisé dans une vitrine. Leur vie va s'en trouver transformée...

J'aurais mieux fait de m'abstenir, je crois. J'ai eu en effet beaucoup de mal à terminer cette nouvelle pourtant pas longue mais à laquelle, je l'avoue, je n'ai pas compris grand chose. Non, non, ma lassitude actuelle n'est pas en cause, j'en suis certaine :-) Simplement, il y a des rencontres qui ne se font pas. Le mode de narration est certes original, (avec une alternance de narrateurs), le sujet l'est sans aucun doute, la couverture du livre est jolie, c'est baroque, bizarre, c'est tout ce que vous voulez, mais je suis passée totalement à côté. A mon grand regret. 

La dernière partie, où l'on retrouve Tonio et Bernardo bien des années après l'aventure, est, selon les critiques, riche de sens. Dommage que ce sens m'ait échappée. Même après relecture, je reste toujours aussi perplexe... Je crois tout simplement que cette nouvelle de Fuentes est trop hermétique pour moi. Il y a des clefs, des symboles qui me sont inaccessibles.

Qui veut bien m'expliquer? 

" Son sculpteur lui a donné un visage aux traits classiques, nez droit et yeux bien écartés, moins ronds que ceux des mannequins ordinaires, qui ont l'air de caricatures; surtout dans cette obstination à leur peindre des cils en éventail. Les yeux noirs de la Desdichada, eux, sont pleins de langueur : ses paupières de saurien, allongées, lui donnent ce regard. Sa bouche, en revanche, petite, figée, peinte en forme de boutonnière, ressemble à celle de n'importe quel mannequin de vitrine. Le menton redevient singulier, légèrement prognathe, à la manière des princesses espagnoles. Elle a aussi un long cou, idéal pour ces robes anciennes boutonnées jusqu'aux oreilles (...) 

 La Desdichada ne sourit pas; son visage impassible est une énigme. " (p 45)

 

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Commentaires
A
Comme toi, j'aime aussi les pauses déjeuner où l'on parle d'autres choses que du boulot...
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P
Peut-être que ce livre exige une culture spécifique, propre à l'auteur (que je connais pas). Moi aussi, il m'est arrivé (heureusement pas souvent) de ne pas comprendre un livre (le dernier en date, Rom@ de Stéphane Audeguy)
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Aux Bouquins Garnis
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