Et si l'amour c'était aimer ? - Fabcaro
"Michel... vous me le diriez si vous aviez des cousins qui aiment le reggae?
-Hein, mais je vous jure que oui mais ça n'est pas le cas ! Croyez-moi je vous en supplie !
-Pardon si je vous ai blessé, j'ai vécu tellement de déceptions par le passé...
-Ce n'est rien je vous assure. Vous allez peut-être avoir vos règles?
Sandrine et Henri s'aiment pour la vie. Avec Henri "la vie est une suite de surprises sans cesse renouvelées", Sandrine le répète à l'envi. Jusqu'au soir fatal où le couple se fait livrer de la macédoine. Sandrine tombe follement amoureuse du beau livreur, prénommé Michel, au regard "aussi noir qu'une nuit sans lune". Que va-t-il advenir du couple qu'elle forme avec Henri ? Henri va-t-il se douter que sa femme le trompe, à force de manger de la macédoine tous les soirs?
Mon Dieu que j'ai ri à la lecture de cette histoire d'amour totalement absurde, parodie des Feux de l'amour en mieux ! Chaque réplique est bidonnante (je dis bien chaque réplique, c'est fort! ça ne baisse pas d'un chouïa de la première à la dernière case ) totalement en décalage avec les mines graves comme la justice des personnages (joliment crayonnés) et des enjeux d'une histoire à deux balles présentés comme cruciaux. Le drame sentimental est évidemment au coeur du récit mais comme dans tout soap qui se respecte, il y a des enfants cachés, des projets d'envergure comme le lancement de la startup de Henri où le groupe de rock de Michel avec ses textes qui déchirent... A pleurer de rire, vraiment.
Fabcaro, ça vaut une boîte de prozac, il me fait voir la vie en rose bonbon (et gris blanc vert, de la couleur de ses illustrations)