Le mot inconnu du jour # 3
Un petit peu de mythologie pour ce troisième rendez-vous du "mot inconnu" imaginé par Manou. En lisant "Une famille délicieuse" de Willa Marsh, je suis tombée sur une certaine "dryade". La jeune héroïne est interpellée par un inconnu en ces termes :" Venez-vous me dire que j'empiète sur vos terres, ou êtes-vous simplement une dryade qui passe par là?" Cela semble flatteur, dit comme ça... en tout cas, la jeune fille est troublée, d'autant que le monsieur est un bel irlandais. (Va-t-elle craquer? Pour le savoir, faut lire le livre)
Ma curiosité me pousse à quelques recherches et je trouve ceci :
"Les dryades sont, dans la mythologie grecque trois nymphes, des déesses mineures liées aux chênes en particulier, et aux arbres en général. Le nom de "dryade" fut plus tard utilisé pour désigner les figures divines présidant au culte des arbres et de la forêt" (le mot dryade est issu du grec ancien qui signifie "chêne") (...)
Les dryades sortaient d'un arbre appelé "Arbre des Hespérides". Certaines d'entre elles allaient dans le jardin des Hespérides pour protéger les pommes d'or que le jardin contenait. Les dryades n'étaient pas immortelles, mais pouvaient vivre très longtemps. Parmi les plus connues, on trouve notamment Eurydice, la femme d'Orphée. (...)
Mais à quoi pouvaient-elles bien ressembler, ces drôles de créatures?
"Les dryades ont l'apparence de très belles jeunes filles (il s'agissait donc bien d'un compliment de gros dragueur) et incarnent la force végétative des forêts dans lesquelles elles peuvent errer en liberté nuit et jour. Dépeintes comme les divinités mineures protectrices des forêts et des bois, elles étaient aussi fortes et robustes que fraîches et légères et formaient des chœurs de danse autour des chênes qui leur étaient consacrés. (...)
"Elles étaient représentées dans l'art sous forme de femmes dont la partie inférieure du corps se terminait par une sorte d'arabesque dont les contours allongés figuraient un tronc et les racines d'un arbre. La partie supérieure du corps était nue et simplement ombragée par une chevelure abondante flottant sur les épaules de la nymphe, au gré des vents. La tête portait souvent une couronne en feuilles de chênes et elles tenaient parfois des branches d'arbres portant leurs feuilles et leurs fruits. En tant que gardiennes des forêts, les nymphes étaient parfois représentées avec une hache entre leurs mains, afin de punir ceux qui s'attaquaient aux arbres dont elles avaient la garde. D'autres représentations de dryades vêtues d'une étoffe vert foncé, avec des chaussures en écorce d'arbre, existent."
C'est mieux en images (quoique...)
Plutôt bof bof, la dryade... Je n'ai pas trouvé de représentation plus sympa même si les images abondent sur Internet. Dans ce cas, mieux vaut laisser parler son imagination :)
Les infos viennent de wikipedia, si vous voulez en savoir plus, cliquez.
La dryade ci-dessus a été peinte par l'artiste anglaise Evelyn De Morgan (1855-1919)