
"Je me suis enfuie en littérature"
Aalya a 72 ans. Divorcée, les cheveux bleus, le caractère bien trempé, elle vit seule, dans son appartement de Beyrouth, au milieu de ses livres et des traductions des oeuvres auxquelles elle s'exerce, par passion, sans la moindre ambition de publication.Tous les ans, au premier janvier, Aalya allume une bougie à la gloire de Walter Benjamin avant d'entamer une nouvelle traduction en arabe d'un roman cher à son coeur, à "la voix atypique" et qui finira tout simplement dans un carton....
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